La marche pour la dignité, c’était le 11 Janvier 2015

Attention ceci est un article de la catégorie “Controverse” il est là purement à titre de documentation.
ANTIRACISME – J’ai vu des enfants gâtés avec leur visages rouges et tordus de colère, ils trépignèrent jusqu’à s’en jeter à terre, quand remplis de chagrin nous disions: “Je suis Charlie” “Je suis Juif” “Je suis policier”, puis, dix mois plus tard, ils se relevèrent et marchèrent pour la dignité et contre les violences policières. “Ils”, ce sont des associations communautaires musulmanes, des pro-Palestine composée d’antisémites notoires, le mouvement BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions), ceux qui ont choisi de s’autoproclamer le PIR (Parti des Indigènes de la République) avec pour slogan, ça ne s’invente pas, “le PIR est à venir”, des femmes militant pour le port du voile, une association dite “anti-négrophobie” et comme toujours en queue de cortège on pouvait apercevoir les drapeaux des Écologistes et du Front de gauche. Cette gauche “islamo-empathique” amatrice de couscous, de tajine, de mafé et qui adore la Tunisie, le Maroc et Montreuil. Cette gauche qui est aux citoyens de confession musulmane ce que le staphylocoque doré est aux patients hospitalisés. On y entre avec une plaie superficielle et on en sort unijambiste. Une gauche qui ne propose aucun projet sérieux aux citoyens mais toujours prête à larmoyer aux côté des communautés discriminées, des minorités visibles, des “issus de”.

“Cette gauche qui est aux citoyens de confession musulmane ce que le staphylocoque doré est aux patients hospitalisés”

Revenons sur l’objet de cette manifestation où il est question de dignité. Il y a celle que chaque être humain mérite mais également celle qu’il inspire par son comportement, par la noblesse de ses sentiments, d’aucuns parleraient de grandeur d’âme face aux épreuve de l’existence. Si effectivement les participants ont droit à la dignité, cette manifestation en a manqué cruellement. Dès lors que ces manifestants, avec une rhétorique désormais bien connue d’un prétendu “néocolonialisme” dénoncèrent exclusivement la violence policière dans les cités. Des cités où régulièrement des jeunes s’entretuent pour des territoires réservés aux trafics de stupéfiants, où les femmes n’osent pas marcher seule le soir, où des voitures sont incendiées, pourquoi s’attacher à une violence aussi marginale et ne pas dénoncer celle dont les habitants de ces quartiers souffrent quotidiennement?

“Si effectivement les participants ont droit à la dignité, cette manifestation en a manqué cruellement”

Ces associations ne dénoncent pas la violence, elles sont la violence et elles s’assoient bien volontiers sur la dignité. Elles s’en prennent délibérément à un symbole de l’Etat, de la République, avec la complicité de partis politiques qui voient là l’occasion de faire leur marché pré-électoral. Les forces réactionnaires, contre l’esprit des Lumières et de la Révolution française sont bien plus puissantes dans les cités que n’importe où ailleurs. Parce qu’elles jouissent de la complicité coupable des racistes bienveillants d’une partie de l’extrême gauche et de certains médias fabricants de buzz et de grande audience à n’importe quel prix. Notre passion pour le malheur, le morbide et la violence est devenu par défaut un nouveau modèle économique pour une presse qui rencontre des déboires financiers dans des proportions inédites. Quand un homme politique marche derrière un communautariste, un intégriste, il en fait un prince, quand un média important lui donne parole, il en fait un Dieu aux yeux de ses pairs. Partout des usines à fabriquer des monstres sont à l’œuvre, dans une cadence sans cesse augmentée par la menace du procès en islamophobie.

“Les forces réactionnaires, contre l’esprit des Lumières et de la Révolution française sont bien plus puissantes dans les cités que n’importe où ailleurs”

Chaque jour, je regrette mon époque, non pas par nostalgie d’un temps inconnu, mais par le fait de mes contemporains, cette génération “ouin ouin”, qui n’en finit plus de pleurer tels des enfants capricieux, qui exigent tout et qui ne donneront jamais rien. Ils attendent le bec ouvert qu’on y jette un emploi précaire. Ils se comportent comme si l’Éducation Nationale les avait contraints à se déscolariser et qu’un dealer leur avait planté de force un joint dans la bouche. Comment ma génération peut-elle être moins douée que nos parents qui ne savaient ni lire ni écrire ? Même des sans-papiers à peine débarqués du bateau s’en sortent mieux, ils travaillent dans le bâtiment ou la restauration et, malgré des conditions parfois proches de l’esclavage, ils parviennent à se loger à prix d’or chez des marchands de sommeil et à épargner tout de même pour entretenir une famille entière restée dans leur pays. Mon père appelait ce type de personne des “incapables”, aujourd’hui on les appelle des victimes.

“Cette génération “ouin ouin”, qui n’en finit plus de pleurer tels des enfants capricieux, qui exigent tout et qui ne donneront jamais rien”

Et puis chaque jour aussi, je suis reconnaissant à l’histoire de nous donner l’occasion d’affronter nos peurs et de combattre l’obscurantisme, d’avoir l’occasion de réaffirmer nos valeurs, comme nos illustres aînés, pour la République, pour la France, pour cette ambition sans égale dans l’histoire de l’humanité : “Liberté, égalité, fraternité”.
http://www.huffingtonpost.fr/ahmed-meguini/la-marche-pour-la-dignite-cetait-le-11-janvier-2015_b_8464040.html

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